Le marché de la presse en France
Aujourd’hui la presse c’est près de 4 120 titres dont 3 800 sont payants. Cela représente environ 1 000 titres de plus par rapport aux années 1990, soit plus de 37% en 25 ans. La presse se décompose en plusieurs famille se distinguant par leur périodicité et les thème(s) abordé(s). On discerne alors les catégories suivantes :
- PQN : Presse Quotidienne Nationale
- PQ 7ème J : Presse Quotidienne du 7ème jour
- PHR : Presse Hebdomadaire Régionale, Presse Professionnelle
- PQRD : Presse Quotidienne Régionale et Départementale
- Les magazines
On estime que depuis les années 2000 le volume global annuel de tirage de la presse a baissé de plus de 40% ! En 2020, c’était 3.3 milliards d’exemplaires qui étaient diffusés et payés à travers la France. Bien que le nombre de titres ait augmenté, le média s’adapte aux consommations en baisse des lecteurs sur le levier papier en diminuant ses tirages de manière générale ; les tarifs presse quant à eux restent les mêmes.
En France ce sont les magazines (toutes catégories) qui sont le plus diffusés à 37%, viennent ensuite les presses quotidiennes régionales et départementales à 36%. Pour ce qui est des ventes, elles se font pour l’ensemble de ce média à 33% par ventes individuelles et à 33% par portage (Distribution d'un support de presse par porteur au domicile ou sur le lieu de travail d'un abonné), les 33% restant sont partagés entre ventes au tiers, abonnements, diffusion différée payée et versions numériques.
Focus annonceurs sur le média presse
Bien que le média ait vu son nombre d’annonceurs diminuer de 4% par rapport à l’année 2018 ce sont tout de même 26 684 annonceurs qui ont communiqués en presse sur l’année 2019.Les trois annonceurs ayant le plus investi dans le media presse, sont également trois annonceurs présents dans le top 100 des premiers annonceurs en France (ceux ayant le plus investi de manière générale). Le top trois des plus gros annonceurs presse en 2020 :
- E.Leclerc a dépensé 106,2 millions d’euros soit une évolution de +11% par rapport à 2019.
- Renault a dépensé 53,6 millions d’euros soit une évolution de +11% par rapport à 2019.
- Lidl a dépensé 41,3 millions d’euros soit une évolution de -17% par rapport à 2019.
La presse en France : un média puissant et performant
Les performances et retours sur investissement de la presse sont indéniables pour les marques. En 2020, 96.4% de la population française lit au moins une marque de presse chaque mois (tous supports confondus) ce qui représente 50,9 millions de lecteurs. Au fur et à mesure des années, on constate que le numérique prend une place prépondérante sur ce média. En effet, en 2020, chaque mois 82,9% des français lisent au moins une marque de presse en version numérique. Le téléphone étant le support numérique privilégié à 70%. Puissant vecteur de visibilité et de trafic elle justifie son efficacité par des chiffres percutants. Si ce média est autant puissant c’est parce qu’il génère une véritable confiance. Une confiance notamment nourrit par l’indépendance des journalistes ; pour 47% des interrogés représentatif de la population, il s’agit d’un signe distinctif. Un chiffre qui chute à 32% pour les journalistes du média TV. Outre la confiance, l’information diffusée sur ce média est vue comme plus crédible, plus exclusive et plus complète.
Sur la presse digitale, lorsqu’une publicité est vue en entier, on estime, en moyenne, un gain de notoriété de 7% pour la marque et de 8% pour le souvenir publicitaire. Lorsque cette publicité est vue sans nécessité de scroller, elle génèrerait 5% de notoriété et 14% de gain pour le souvenir publicitaire. Ceci s’explique encore une fois par la confiance que les Français accorde à ce média : 70% déclarent faire confiance à cette source (uniquement média et dispositif digitaux) contre 50% pour les « Google news » et 46% pour les sites web de journaux pure player. Encore une fois, le levier digital présente bien des avantages, l’un d’entre eux et pas des moindres concerne ses tarifs presse. En effet, les tarifs presse de la presse digitale sont extrêmement compétitifs en termes de CPM (coût pour mille contact) et sont souvent optimisables.